Entre Transmissions et Transition

Après avoir participé aux ateliers Faber et Mazlish "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent" et "Jalousies et rivalités dans la fratrieé", et après avoir fait la formation pour animer les ateliers "Les mots qui font grandir" de l'Atelier des Parents, j'ai choisi cette année de participer à des ateliers qui me permettent de réfléchir à ce que j'ai vécu en tant qu'enfant. C'est avec un grand plaisir et intérêt que je suis donc des ateliers de transmission intergénérationnelle, ainsi que les ateliers "Vivre et Grandir Ensemble" (programme de Catherine Dumontheil Kremer). 

Lors de l'un de ces ateliers, on nous a présenté le "bonhomme émotions". Je trouve qu'il est très visuel pour les enfants (et même les adultes !) 

Il reprend le principe des "messages je", l'un des points clés de la communication non violente.

Le "message je" permet de s'adresser à l'enfant en lui parlant de nos propres besoins/émotions/ressentis, sans le juger ni l'incriminer. Et cela change tout !

Petit exemple : on préfèrera dire à l'enfant "je vois une chambre en bazar" plutôt que "tu ne ranges jamais". Le constat est le même, mais la 1ère formulation permet de faire passer notre agacement sans porter de jugement et sans coller d'étiquette à l'enfant. de plus, cette formulation est souvent plus efficace, l'enfant aura plus facilement tendance à coopérer lorsque le message est prononcé de cette manière, avec laquelle il ne se sent pas attaqué.

Pour revenir au bonhomme émotions, il s'agit du dessin d'un bonhomme qui récapitule comment on peut exprimer une émotion ou un besoin en utilisant des messages je.

Le bonhomme se lit du haut vers le bas (de la tête vers les pieds).

1) les yeux : JE VOIS ... --> je décris la situation qui me dérange, m'angoisse, qui me rend triste ou en colère

2) le coeur : JE ME SENS .... --> les émotions, les sentiments que cette situation provoque

3) le ventre : J'AI BESOIN DE ... --> pour aller mieux, je dis à l'autre de quoi j'ai besoin

4) les pieds : J'AGIS --> ce qui peut être fait pour améliorer la situation, résoudre le problème.

Exemple d'un adulte qui pourrait s'adresser à un enfant :

1) JE VOIS une chambre en bazar

2) JE ME SENS agacée, en colère ...

3) J'AI BESOIN DE voir la maison bien rangée pour pouvoir la laver / savoir que je peux compter sur toi pour m'aider ...

4) Nous pouvons réfléchir avec l'enfant sur ce qui peut être fait, éventuellement lui proposer notre aide ...

Exemple d'un enfant qui pourrait s'adresser à un autre enfant :

1) JE VOIS ma construction cassée (si le petit frère a cassé une construction du plus grand, par exemple)

2) JE ME SENS triste, parce que j'avais passé du temps à la fabriquer

3) J'AI BESOIN que tu m'aides à la refaire / que tu me dises pardon / etc...

4) Les enfants peuvent réfléchir ensemble, éventuellement avec notre aide, sur ce qui peut être fait pour résoudre le problème.

Pour conclure, j'ai envie de rappeler que pour ceux qui découvrent ce type de communication, cela peut paraître comme une "langue étrangère" avec un accent un peu bizarre. En effet, ce type de communication n'est malheureusement pas encore suffisamment répandu pour que nous ayons l'habitude d'entendre ces formulations.

Cependant, à force de l'utiliser, de montrer l'exemple à nos enfants, ceux-ci peuvent rapidement se mettre à communiquer de cette manière, et ainsi, pour la génération suivante, cette "langue" ne sera plus étrangère mais sera au contraire devenue "maternelle", naturelle. L'enjeu est donc de taille !

Nous avons choisi le thème du plan comme 1er grand thème de l'année. Nous l'avons travaillé pendant toute la 1ère période. Elle a été testée et approuvée par Sara (5 ans et demi), Noé (8 ans) ainsi que mon amie Céline et sa fille Alice, qui a 8 ans comme Noé.

L'étude du plan est au programme de Cycle 2 en maths et "Questionner le monde". 

Nous avons fait au total 6 séances, en alternant séance de travail "concret", "vivant" et séance de travail sur fiches, plus abstrait.

Séance 1 (1 heure) :

Etape 1 : à l'oral (5 minutes environ) :

Qu'est-ce qu'un plan ? A quoi ça sert ? Demander aux enfants de donner des exemples de plans, et de lieux dans lesquels on peut avoir besoin d'un plan.

Les enfants ont cité : plan d'une ville, d'un vilage, d'un camping, d'un parc d'attraction, d'une maison. Plan pour une chasse aux trésors.

Etape 2 : à l'oral (5 minutes environ) :

Je présente différentes sortes de plans :

- un plan de Paris avec les monuments dessinés

- un plan de quartier, très schématique.

Je demande aux enfants de me citer les points communs et les différences.

Repérer l'Eglise sur les 2 plans. Comment est-elle représentée sur l'un et sur l'autre ?

Etape 3 : à l'oral (10 minutes environ) :

Je présente le plan d'une maison (Source du document : "Le plan d'une maison" - Fiches pédagogiques "La classe" : plan )

L'observer, repérer les pièces, repérer les différents éléments et la manière dont ils sont représentés : portes, fenêtres, lavabos, radiateurs, escalier, frigo, lits, armoires etc...

Etape 4 : à l'écrit (10 minutes environ) :

les enfants répondent aux questions de la fiche.

Etape 5 : (30 minutes)

Nous nous sommes ensuite séparés en 2 groupes :

- Céline et Alice ont fait le plan détaillé du rez-de-chaussée de la maison

- Noé et Sara ont fait le plan détaillé de l'étage.

Objectif : réaliser le plan le plus précis possible pour que je puisse ensuite y indiquer les emplacements des "trésors" à trouver.

Etape 6 : Chasse au trésor à l'aide des 2 plans. J'avais caché différents bocaux avec des fruits secs dans la maison, indiqués sur les plans par des croix.

Suivi du goûter bien mérité !!!

Séance 2 (30 minutes) :

Nous avons approfondi la notion à l'aide de travail sur fiches.

Sources :

Sara et Noé : - quelques fiches du site "Bout de gomme" :

DDM L'espace : le plan

Et voici les premières fiches en géographie sur : Le plan Un grand grand merci à Isaseb27 et à Vanelo pour ces fiches qui sont les premières d'une grande collection. Vous trouverez 7 fiches aux difficultés croissantes ... Les plans et les consignes varient sur chaque fiche.

http://boutdegomme.fr

Noé : - fiches 19 et 22 du Cahier Magellan CE2 ("De la photo au plan")

Sara : - Cahier Passeport Hachette CP : Fiche "se repérer au camping"

Séance 3 (1 heure) :

Avec Céline et Alice, nous avons étudié de près le plan de Ducey, observé la légende, repéré certains lieux/monuments, la rue où nous étions etc... 

L'occasion de travailler une compétence de maths : le repérage sur quadrillage.

Nous nous sommes ensuite promenés dans Ducey, nous sommes allés sur le marché et avons tracé sur le plan le chemin pour nous y rendre. 

Au passage, petite révision du vocabulaire spacial, et introduction et révision de quelques règles de sécurité pour les piétons.

Séances 4 et 5 (2 fois 30 minutes) :

Travail sur fiches :

- Méthode de Singapour CE1 (pages 114 à119) : Repéarage dans l'espace, lire un plan et sa légende, se déplacer sur un plan.

- "Les petits devoirs" géométrie CE1 p.30-31

- Fichier Magellan CE2 : les 4 éléments indispensables d'un plan (titre, légende, échelle, orientation).

Séance 6 : BILAN (30 minutes)

Pour conclure, les enfants ont réalisé la carte mentale de ce qu'ils ont appris et retenu sur le thème du plan.

Voilà le résultat :

Prolongements :

Réalisation de maquettes à l'aide de Kaplas, Legos et Playmobils : maquette de notre chambre, de notre maison, de notre rue, de notre village.

Pour aller plus loin :

Pour approfondir ce thème, en maths, nous avons aussi travaillé la position dans l'espace, et les différents points de vue.

Nous avons trouvé des fiches très bien faites à ce sujet dans le fichier de la méthode Singapour CE1.

En arts visuels, nous avons étudié l'oeuvre "La chambre de Van Gogh à Arles", les enfants ont réalisé le plan de la chambre à partir du tableau.

Voici une recette extra simple et rapide de pâte à quiche ou à pizza, que je tiens d'une de mes nièce (que j'embrasse au passage !).

Elle a 10 ans et elle la réalise toute seule, c'est donc à la portée de tous !

Ingrédients :

- 250 gr de farine (d'épeautre non hybridé dans notre cas, voir l'article à ce sujet)

- 1 cuillère à café de levure

- 1 pincée de sel

- 100 mL d'eau chaude

- 100 mL (moi je mets un peu moins...) d'huile

On met le tout dans l'ordre indiqué dans un tupperware qui ferme bien, et on secoue ! La boule se fait toute seule, et voilà c'est prêt, il n'y a plus qu'à l'étaler dans un plat !

Pour changer des traditionnelles quiches au thon ou au saumon, j'ai testé récemment : lardons (de volaille), champignons et châtaignes ! Un régal !

Bon appétit !

Entièrement convaincus des bienfaits de l'alimentation sur notre santé, nous sommes depuis un moment en reflexion et transition sur le sujet ...

Nous lisons des articles à droite à gauche, sur internet, dans des magazines (notamment Grandir Autrement et Peps) et des livres (Isabelle Filliozat et le Professeur Joyeux, entre autres).

Nous nous inspirons aussi de nombreuses discussions avec les amis qui sont dans le même type de démarche (dédicace notamment à Gwladys, venue chez nous cet été et qui nous a beaucoup aidé dans cette transition, et à nos amis Céline et Dorian).

Voici où en sont nos réflexions et changements à ce jour (l'idée est de partager, et bien sûr loin de nous l'idée de détenir la vérité absolue !)

* Depuis cet été, suite à des discussions avec mon amie Gwladys, et après avoir entendu plusieurs émissions à ce sujet à la radio et avoir lu des articles allant dans ce sens, nous commençons dorénavent nos repas par des entrées de fruits et crudités, et ne prenons plus de fruits à la fin du repas. 

Les fruits et fruits secs sont en libre accès dans la journée, nous pouvons en prendre en milieu de matinée et d'après midi.

Cet été, il nous est arrivé de faire des repas uniquement de fruits et crudités, c'est très agréable !

Voici un article qui explique particulièrement bien les effets sur la digestion lorsque nous consommons un fruit en fin de repas : http://www.terrafemina.com/forme/nutrition/articles/26550-quand-manger-des-fruits-.html

Nous mangeons également beaucoup de légumes, locaux et de saison (et bientôt, on espère, ceux de notre potager !)

Entrée de fruits (tomates, pêches, pommes du jardin)

Plat de fruits (bananes plantain, pommes, raisins, châtaignes)

* Nous avons diminué grandement notre consommation de viande.

J'ai appris récemment et par hasard au travers la lecture d'un magazine, que nous étions ce qu'on appelle "Flexitaristes" ! C'est un drôle de néologisme, pour désigner cette manière de consommer, sans être totalement végétariens, mais en choisissant en conscience, pour le bien de la planète et pour notre santé, de n'en consommer qu'exceptionnellement. 

Nous sommes passés d'une consommation de viande/poisson quotidienne (voir 2 fois par jour à une époque !), à une consommation de viande uniquement un repas par semaine. Le reste du temps, le midi, c'est poisson ou oeuf, voir uniquement légumes ou féculents.

Nous faisons le choix de la qualité plutôt que de la quantité. Nous mangeons de temps en temps nos poules/coqs ou la volaille de mes beaux-parents, ou bien de la viande de boeuf élevée localement. Par contre, nous ne mangeons plus jamais de porc, depuis longtemps, ni de charcuterie. 

* Nous avons supprimé le lait de vache, que nous remplaçons par du "lait" d'épeautre ou du "lait" de riz, et nous avons considérablement diminué (et même supprimé dans le cas de ma fille) le gluten.

Je fais désormais mon pain et mes biscuits, ainsi que les pâtes pour les pizzas et quiches, avec la farine d'épeautre.

Nous avons la chance d'avoir 3 enfants très gourmets et gourmands, qui apprécient tout (ou presque) ce qu'on leur propose. Nous les avons peu habitués aux marques et produits de grande surface, ils aiment ce qui est cuisiné maison, encore plus s'ils y ont participé ! 

De mon côté, j'étais très "difficile" au niveau alimentaire étant petite, et je me souviens de nombreux repas qui se terminaient en crises et en pleurs... Je n'aimais clairement pas ce moment. Je suis très heureuse et fière d'avoir changé en devenant maman, et que mes enfants aient une alimentation saine, qu'ils soient conscients des conséquences de l'alimentation sur la planète et sur leur santé, et que les temps de cuisine et de repas soient des moments de partage et de joie.

Tout juste rentrée d'une formation Montessori pour les 6-12 ans, je vous fait partager une présentation qui nous a été faite pour introduire l'idée de singulier/pluriel.

J'ai fait cette présentation aujourd'hui à ma fille de 4 ans 1/2, ça lui a beaucoup plu car la manipulation des objets est ludique et concrète.

Le principe est de faire une boîte avec les objets cités sur les étiquettes, en plusieurs exemplaires.

Les mots choisis sont volontairement simples (sans phonèmes complexes comme "ou" etc...) car l'enfant en est au début de la lecture lorsqu'on lui fait cette présentation.

L'enfant pioche une étiquette et la lit, il associe l'objet correspondant.

Par exemple "balle".

Puis nous lui demandons de mettre toutes les autres balles sur le tapis, et nous mettons à côté l'étiquette "balleS" au pluriel, l'enfant la lit.

Ainsi de suite avec tous les objets.

En principe, à force de le faire, l'enfant s'apercevra de lui-même que lorsqu’il il y a plusieurs objets, le mot prend un "S", et il aura ainsi déduit la règle d'orthographe lui-même (et il la retiendra donc beaucoup plus facilement, étant donné qu’il l’aura expérimenté).

Il pourra ensuite refaire l'exercice seul, en lisant les mots et en mettant l'étiquette sans "s" lorsqu'il n'y a qu'un seul objet, avec un "s" lorsqu'il y a 2 objets ou plus (il est important que dans votre boîte, il y ait parfois 2 objets, parfois 3, 4, 5 ou plus).

NB : Les étiquettes sont sur fond noir pour respecter le code couleur utilisé pour les natures de mots (la couleur noire désigne toujours le NOM).

Et voici le document avec les étiquettes :

1ere_presentation_sing_plu

Nous avons la chance d'habiter juste à côté d'une forêt et d'une voie verte !

Nous profitons au maximum de ce beau temps de début d'Automne, et passons beaucoup de temps dehors, dans notre jardin ou dans cette forêt.

Nous sommes partis aujourd'hui en quête des trésors d'Automne que la forêt nous offre. Nous avons ramassé châtaignes, noisettes, feuilles de toutes sortes, branchages, plumes, etc...

A notre retour, nous avons confectionné des mobiles nature à partir des éléments collectés.

Puis, nous en avons profité pour aborder les nomenclatures de botanique sur les parties de la feuille, associées au puzzle de la feuille.

1ère étape :

les enfants ont associé les parties du puzzle aux cartes correspondantes

2ème étape :

les enfants ont essayé d'associer les billets de lecture aux parties de la feuille correspondantes, et vérifier avec les cartes renseignées.

3ème étape :

les enfants ont reproduit une feuille

4ème étape :

- pour S*** (4 ans) : elle a lu les étiquettes et les a collées à côté de la partie correspondante, en rajoutant une flèche pour bien désigner l'endroit de la feuille

- pour N*** (7 ans) : il a écrit directement les légendes à côté des parties concernées.

La suite du travail consistera à classer par formes toutes les feuilles que nous avons trouvées, et à étudier les nomenclatures des formes de la feuille (cela fera l'objet d'un second article).

Initiés par mes parents, nous sommes devenus depuis quelques années des adeptes de l'épeautre.

Et comme souvent, lorsque j'évoque le recours à cette céréale pour éviter le gluten, des amis me questionnent à ce sujet, j'ai demandé à mon papa de me rédiger un petit article sur le sujet ;)

Alors, voici tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'épeautre sans oser le demander :D

L’EPEAUTRE : « LA MEILLEURE DES CEREALES ».

L’épeautre est une des premières céréales connues par l’homme. Les premières traces de sa culture datent de 9000 ans avant Jésus-Christ. Il fut nourriture des peuples habitant les pays du Bassin Méditerranéen, puis il a gagné les pays de l’Est, la Grèce, les vallée du Danube et du Rhin, les Alpes, ainsi que la Bretagne (« le blé des Celtes »). Consommé abondamment jusqu’à l’époque romaine, puis abandonné au profit des blés froments pour des raisons de rendement, l’épeautre fut redécouvert par le grand public il y a une quarantaine d’années.

« L’épeautre nous fournit tout ce qu’il faut pour la santé », précise le Dr Strehlow.

« Reine des céréales, nous dit Ste Hildegarde au 12^ème siècle, l’épeautre est un excellent grain, de nature chaude, plein de force et pourtant plus doux que les autres grains : à celui qui le mange, il donne une chair de qualité et fournit du sang de qualité. Il donne un esprit joyeux. Sous quelque forme qu’on le mange, il est bon et agréable et guérit de l’intérieur ».

L’épeautre possède des qualités intrinsèques très intéressantes, quand il n’est pas hybridé, ceci étant confirmé par la science et les analyses biologiques :

- Il est très riche en oligo-éléments, particulièrement en magnésium (10 à 15 fois plus que dans le blé),

- Il possède une grande teneur en fer (3 fois plus que le foie d’agneau), en zinc, phosphore (5 fois plus que le soja), calcium et autres minéraux, ainsi qu’en vitamines (A, B, E, B12…),

- Il contient les 8 acides aminés essentiels au renouvellement des cellules du corps,

- Il contient du tryptophane, qui est un précurseur de la sérotonine,

- Il contient du thiocyanate : antibiotique naturel qui possède des propriétés anti-infectieuses, anti-allergiques, anti-inflammatoires et immunostimulantes,

- Il est très riche en protéines (17% en moyenne au lieu de 12% pour le blé), en hydrates de carbone, en lipides,

- Il est très digeste et nourrit tout en nettoyant l’organisme. Il réchauffe, donne une énergie progressive, mettant au repos le pancréas et évitant les « coups de pompe ».

- L’épeautre est une céréale « à grains vêtus », alors que d’autres céréales comme le blé sont « à grains nus ». Les grains d’épeautre en effet sont recouverts de 3 enveloppes (les glumelles), ce qui les protège des « agressions » (pollution, etc…)

- L’épeautre non hybridé et biologique convient très bien à tout le monde, aux petits et aux grands, aux malades, aux personnes intolérantes au gluten. Les variétés d’épeautre non hybridés contiennent naturellement du gluten, mais pas d’agglutinines de blé. Le gluten de l’épeautre naturel est un gluten de qualité, spécialement grâce à la présence de la rhodanine, une molécule naturelle et vitale des cellules vivantes. Si bien que le Dr Strehlow indique n’avoir jamais observé aucune allergie à ces variétés d’épeautre en trente ans de pratique.

Variétés d’épeautres non hybridés :

-          Grand épeautre : oberkulmer, tyrolien rouge, ostro, souabencorn, …

-          Petit épeautre : triticum monococcum, petit épeautre italien « shrank »

Produits d’épeautre : épeautre en grains, semoule, flocons, « riz » d’épeautre, farine, pâtes, céréales pour le petit déjeunes (grains soufflés), galettes et biscottes, « café » d’épeautre, etc…

Et si vous souhaitez commander, vous pouvez le faire sur 2 sites : "Les jardins d'Hildegarde" et"Le grenier d'épeautre" 

 Mon aîné est un grand féru de géographie !

Comme 1ère séance pour cette année de CE1, il m'a demandé de travailler sur la Bretagne, notre nouvelle région !

Nous allons donc nous lancer dans un exposé sur la Bretagne, travail que nous réaliserons sur plusieurs jours.

Mais avant cela, nous avons repris une activité que nous avions fait l'année dernière lorsque nous habitions encore dans la Manche, que j'ai intitulée "De la terre à ma rue" et qui m'avait été inspirée par ma copine Caroline (voir son blog et son article très complet à ce sujet, ici : http://grandir-et-semerveiller-sans-ecole.blogspot.fr/2015/05/ou-vis-je.html)

Voici notre travail du jour en images :

Ce travail nous a permis de situer la Bretagne et d'introduire quelques connaissances à ce sujet, avant d'approfondir demain et le reste de la semaine.

Nous avons également repris le globe rugueux et le coffret Montessori du monde, que nous aimons beaucoup !!

Et voici les références aux programmes officiels de 2016 :

"Questionner le monde" :

Lire des plans, se repérer sur des cartes -

Situer un lieu sur une carte ou un globe

Identifier des représentations globales de la Terre et du monde.

Situer les espaces étudiés sur une carte ou un globe.

Repérer la position de la France.

De l’espace connu à l’espace lointain : les pays, les continents, les océans

Comme 1er thème en sciences cette année, nous avons choisi de travailler sur les insectes, suite à 2 découvertes :

- celle d'une mue de criquet (nous avons eu la grande chance de voir la transformation "en direct" !!)

- celle d'un corps de libellule parfaitement conservé, trouvé au bord d'un trottoir.

Voici donc ce que nous avons réalisé concernant la libellule :

1ère étape :

observervation de la libellule "sous toutes les coutures" (couleur, nombre de pattes et d'ailes, détails des dessins sur les ailes, détails des yeux etc...) et dessin, vue de dessus et vue de dessous

2ème étape ;

lecture d'ouvrages sur les insectes, et la libellule en particulier.

Nous avons utilisé les livres suivants : "La vie des animaux au fil des saisons" Editions Lito, et "Insectes et araignées" des encyclopédies Larousses / Les jeunes découvreurs.

3ème étape :

à partir de nos lectures, rédaction d'une affiche sous forme de Mind-Mapping :

4 ème étape :

J'ai rédigé une fiche résumé avec un texte à trous à remplir par mon grand pour garder une trace dans le classeur de sciences.

Je vous la partage ici :

Texte___trous_libellule

Ce travail a été très intéressant, les enfants ont apprécié et j'ai également appris beaucoup de choses, comme toujours avec l'IEF :D

Merci aussi à Adrien qui a éveillé notre curiosité sur le sujet, et qui nous a souligné les différences entre la demoiselle et la libellule ;)

Prochain exposé : le criquet et les mues des insectes !

Dans un objectif d'atteindre le plus possible (mais progressivement) l'autonomie alimentaire, nous avons mis en place le rituel de fabriquer nos propres confitures et compotes avec les fruits du jardin, nos yaourts (peut-être bientôt avec le lait de nos chèvres) et aussi de fabriquer nos propres biscuits, tous les dimanches et mercredis.

Nous avons des incontournables, comme les cookies ou les brownies ! Je teste de temps en temps de nouvelles recettes et quand celles-ci nous plairont particulièrement, je vous en ferai profiter !

Ces recettes sont le plus souvent réalisées à base de farine d'épeautre (pour éviter le gluten) et plutôt à base de laits végétaux.

Ce dimanche, nous avons testé une recette de muffins sans oeufs, car nous avons des poules, normalement pondeuses, mais un peu capricieuses :D et je n'avais pas d'oeufs sous la main !

Les ingrédients que nous avons utilisé :

• 200 g de farine d'épeautre
• 100 g de sucre mascovado ou rapadura (EDIT : sucre complet non raffiné)
• 50 g de beurre (ou huile)
• 2 dl lait d'épeautre
• 100 g de pépites de chocolat
• 1/2 sachet de levure
• 1 pincée de bicabornate alimentaire

ÉTAPE 1 : Préchauffez le four th.6/7 (190°C).

ÉTAPE 2 : Mélangez la farine, la levure, le sucre et le sel ou bicarbonate dans un saladier.

ÉTAPE 3 : Faîtes fondre le beurre (ou ajoutez l'huile)

ÉTAPE 4 : Ajoutez le beurre puis le lait, mélangez.

ÉTAPE 5 : Ajoutez les pépites de chocolat.

ÉTAPE 6 : Enfournez pendant 15 min au milieu du four.

Etape 7 : Dégustez ! Bon appétit ! On espère que vous vous régalerez comme nous ;)

Source : Nous nous sommes inspirés de la recette du site "Cuisine AZ"

(PS : Vous pouvez retrouver d'autres recettes sur mon ancien blog : www.assmatmontessori.over-blog.com)